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Thérèze Gamassa

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Élise Thérèze Gamassa
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Élise Thérèse MboumbaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Élise Thérèze Gamassa, née M'Boumba[1] le 3 février 1942 à Ndigui (Sibiti)[2] dans le département de la Kékoumou et morte le 23 septembre 2023 à Longjumeau (Essonne)[3],[4], est une femme politique congolaise ayant milité pour le droit des femmes au Congo[5].

Carrière dans l'enseignement

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Thérèze Gamassa vient d'une famille modeste de Sibiti[6]. Elle étudie à l'école normale des institutrices de Mouyondzi (Bouenza) et exerce ensuite à l’École des cadres de Brazzaville de 1962 à 1974, puis à l’École Félix-Tchikaya à Pointe-Noire jusqu'en 1976[2]. Elle suscite des vocations des jeunes et en particulier de jeunes filles[7].

Jeune, elle s'engage à l'Union générale des étudiants du Congo (UGEC)[6].

Parcours politique

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Présidente de l'UFPC

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Après la révolution du 13 au 15 août 1963, elle préside l'Union des femmes panafricaines (UFPA) qui disparait rapidement[1].

Elle intègre ensuite l'Union révolutionnaire des femmes de Congo (URFC) où elle chapeaute le département chargé de l'éducation qui lui permet de soutenir la cause des femmes. Puis, en faveur du mouvement du 5 février 1979, elle prend la présidence du mouvement où elle siège 12 ans jusqu'en 1984[5],[8].

En juillet 1991, le professeur Pascal Lissouba crée l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS)[2] et lui propose la présidence et la présidence d'honneur à son époux Pascal Gamassa[1].

Présidente du PCT

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De 1984 à 1991, elle est membre du comité central du Parti congolais du travail (PCT)[8]. Elle peut ainsi poursuivre sa mission comme Secrétaire générale de l'URFC[8].

En 1990 après le 4ème Congrès du PCT, elle intègre le bureau politique du PCT où elle milite notamment pour les droits des femmes au Congo[2].

Le 19 janvier 2010, elle est nommée dans le comité d'organisation du cinquantenaire de l'indépendance de la république du Congo[9].

Du 28 au 31 juillet 2010, elle coordonne le Forum national des femmes à Brazzaville[4], à l’issue duquel, elle publie le livre La place et le rôle des femmes dans la société congolaise de 1960 à 2010 : bilan et perspectives avec Jeanne Dambendzet et Scholastique Dianzinga à Paris aux éditions de L'Harmattan[2]. Cet ouvrage a pour but de mettre à disposition des femmes du pays les outils nécessaire pour éduquer les générations, affronter le quotidien et se battre pour leurs droits[6].

Son dévouement la font comparer à la figure de Mère Dorcas, car son engagement engagement était aussi bien politique que familial envers ses 6 enfants[1]. On se souvient d'elle aussi comme d'une femme ayant fait son « devoir de parole » selon les mots de Martial De-Paul Ikounga[10].

Publications

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  • Élise Thérèse Gamassa, Jeanne Dambendzet et Scholastique Dianzinga, La place et le rôle des femmes dans la société congolaise de 1960 à 2010 : bilan et perspectives, Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-54336-2).

Décorations

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Références

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  1. a b c et d « Témoignage : Elise-Thérèse Gamassa, une femme battante qui a marqué l’histoire de son pays », sur lhorizonafricain, (consulté le )
  2. a b c d e f et g « Disparition : dernier hommage à Elise Thérèse Gamassa », sur Adiac Congo, (consulté le )
  3. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  4. a et b SIKA Jean Jacques, « Elise Thérèse Gamassa : Mort d'une grande femme politique », sur Les Echos du Congo Brazzaville, (consulté le )
  5. a et b « Élise Thérèse Gamassa », sur data.bnf.fr (consulté le )
  6. a b et c « Congo/Disparition. Adieu Maman Elise Thérèse Gamassa », sur Pagesafrik.com, (consulté le )
  7. « Congo – Madame Elise Thérèse Gamassa : Ma maîtresse d’école au CP2 contribua à mon orientation professionnelle », sur Les Echos du Congo Brazzaville, (consulté le )
  8. a b et c Rédaction, « Congo/Décès : Le Chef de l’Etat rend un dernier hommage à Elise Thérèse Gamassa », sur Agence Congolaise d'Information, (consulté le )
  9. Administration de la République du Congo, « Décret n°2040 du 19"janvier 2010 portant nomination des membres du comité national d'organisation du cinquantenaire de l'indépéndance de la République du Congo », Bulletin officiel,‎ (lire en ligne)
  10. Martial De-Paul Ikounga, Devoir de parole : Congo-Brazzaville, Paris, FeniXX réédition numérique (NM7), , 206 p. (lire en ligne)